Choisir…
Nos variétés de fraises : Sirafine, Charlotte, Daroyal, Darselect, Malwina, Cléry, Manille et Sonata…
Les meilleures fraises sont celles que l’on cueille soi-même, que ce soit dans son jardin ou chez le producteur. Il est toujours préférable de faire la cueillette dans la fraîcheur du petit matin, tandis que les fruits sont encore bien fermes et gorgés de saveur.
À défaut de les cueillir, on les achètera directement à la ferme des Prés Salés qui les aura récoltées le matin même, ce qui n’est habituellement pas le cas des fraises offertes dans les épiceries.
Les fruits doivent être d’une bonne tenue et d’un beau rouge brillant, le pédoncule bien vert et d’apparence fraîche.
Le panier de fraises…
Peau brillante, couleur uniforme, collerette et pédoncule verts et réguliers: trois critères primordiaux pour sélectionner le haut du panier.
Fragiles, les fraises s’abîment vite dans leur barquette. Il ne faut donc pas trop attendre pour s’en délecter. Elles peuvent cependant être conservées jusqu’à deux jours dans un bac à légumes au frais. Bien penser à les sortir à température ambiante vingt minutes avant dégustation.
Un passage sous un léger filet d’eau fraîche avant de les équeuter suffit à les mettre en condition tout en préservant leur saveur.
Conserver les fraises…
Au réfrigérateur. Deux ou trois jours. Évitez de les entasser et ne les lavez qu’au moment de les servir. On doit les laver rapidement, en gardant leur pédoncule afin d’éviter qu’elles ne s’imbibent d’eau. On les égoutte, on les équeute et on les sert dans les plus brefs délais. Évitez également les emballages hermétiques, les fruits doivent respirer.
Au congélateur. Lavez les fruits dans de l’eau glacée, équeutez-les, égouttez-les et placez-les sur une plaque en les espaçant. Congelez rapidement dans la partie la plus froide du congélateur. Enfermez-les ensuite dans un sac à congeler, idéalement en une seule couche. On peut également les rouler dans le sucre avant de les congeler de la même manière.
Pour décongeler, étalez-les en une seule couche sur une assiette et consommez-les dans les plus brefs délais.
Un peu d’Histoire de fraises…
Son nom vient du latin « fragrum » signifiant parfum. Fruit du fraisier, d’un rouge plus ou moins vif et de forme ronde ou conique, la fraise était déjà connue des Romains qui en appréciaient les vertus thérapeutiques. Au XVIIIe siècle, le fraisier écarlate de Virginie fut introduit en France puis un explorateur au nom prédestiné, Amédée François Frézier, rapporta de nouveaux plants du Chili. C’est le croisement entre la Blanche du Chili et la fraise de Virginie qui est l’ancêtre de nos fraisiers non remontant.
La France doit donc l’introduction de la fraise à ce Savoyard que rien ne prédestinait à devenir coureur des mers. Officier du Génie maritime, il devait effectuer une mission d’espionnage dans les ports espagnols de la côte occidentale d’Amérique du Sud. Il parcourt donc le littoral chilien et est attiré par la fraise autochtone qu’il ramène au prix de soins méticuleux pendant la traversée. Ce fruit, comparé aux fraises des bois connues depuis longtemps était bien plus gros, plus charnu et plus juteux. Son implantation à Plougastel fut un succès au point que cette région produisait en 1937 le quart de la production française.
Dans son carnet Relation du voyage de la Mer du sud, Amédée Frézier écrit: « On y cultive des campagnes entières d’une espèce de fraisier différent du nôtre par les feuilles plus arrondies, plus charnues et fort velues. Ses fruits sont ordinairement gros comme une noix, et quelquefois comme un œuf de poule. Ils sont d’un rouge blanchâtre et un peu moins délicats au goût que nos fraises des bois. J’en ai donné quelques pieds à M. de Jussieu pour le Jardin royal, où l’on aura soin de les faire fructifier. »
Des qualités et encore des qualités !
Il est à noter que la fraise n’est pas à proprement parler un fruit, mais le résultat du grossissement du réceptacle des pétales, qui prend une consistance charnue. Les vrais fruits sont en fait les petites graines brunes, appelées akènes, qui parsèment la surface de ces enveloppes charnues.
Principaux composants de la fraise (pour 100 g)
Il s’agit d’une composition moyenne donnée à titre indicatif : les valeurs sont à considérer comme des ordres de grandeur, susceptibles de varier selon les variétés, la saison, le degré de maturité, les conditions de culture, etc.
Glucides: 7 g
Protides: 0.7 g
Lipides: 0.5 g
Eau: 89.5 g
Fibres alimentaires: 2.1 g
Minéraux:
• potassium, phosphore, calcium, magnésium, soufre, sodium, chlore, bore, fer, cuivre zinc, manganèse, fluor
Vitamines:
• vitamine C (acide ascorbique): 60 mg
• provitamine A (carotène): 0.04 mg
• vitamine B1 (thiamine): 0.02 mg
• vitamine B2 (riboflavine): 0.03 mg
• vitamine B3 ou PP (nicotinamide): 0.5 mg
• vitamine B5 (acide pantothénique): 0.3 mg
• vitamine B6 (pyridoxine): 0.06 mg
• vitamine B8 (biotine): 0.004 mg
• vitamine B9 (acide folique): 0.065 mg
Commentaire
Quelle que soit la variété, la fraise se présente comme un fruit riche en eau et relativement peu chargé en glucides ou sucre. De ce fait et compte tenu de ses faibles teneurs en protéines et en lipides, la fraise n’apporte que peu d’énergie.
Ce sont les glucides qui confèrent à la fraise sa saveur sucrée (principalement le fructose et le glucose).
Les acides organiques naturels responsables de la saveur acidulée sont abondants, pratiquement autant que dans l’orange. Il s’agit essentiellement d’acide citrique: 0.9 %.
Les fibres de la fraise dépassent un taux de 2%, ce qui est une teneur assez élevée pour un fruit. Il s’agit à la fois de fibres tendres, en majorité des pectines, et des fibres plus coriaces, notamment la lignine, constituant essentiel des akènes.
L’apport en minéraux est modéré dans la fraise, mais diversifié et bien équilibré. Comme dans la plupart des végétaux frais, le potassium domine. Le calcium est présent au taux non négligeable de 20mg. A noter aussi une teneur en fer associé à du cuivre ou du zinc qui facilitent sa bonne assimilation. Enfin le magnésium est aussi présent. On note également des traces d’éléments plus rares et utiles à l’équilibre nutritionnel, comme le bore, le fluor, le cobalt, le molybdène, le sélénium…
Parmi les vitamines, la plus caractéristique et la plus intéressante est incontestablement la vitamine C. Avec des extrêmes qui se situent entre 40 et 90 mg, elle se situe parmi les fruits les plus riches en cette vitamine : 150 g de fraises contiennent plus de vitamines qu’une orange !
Source principale : fraisesdefrance.fr